Idée reçue n°1 : "Investir en bourse, c'est nécessairement prendre le risque de perdre mon capital investi." M.V. : l'investissement en actions est un placement à penser sur le long terme. Il est vrai qu'à court/moyen terme, la probabilité d'essuyer une perte est réelle. En revanche, sur une longue durée, les principaux marchés boursiers s'avèrent généralement rentables. Pour avoir un point de repère, l'indice boursier MSCI Europe, qui représente le marché des actions européennes, affiche en moyenne une performance annuelle de 7 % au cours des 10 dernières années(1).

Cependant, pour traverser les périodes de hausse et de baisse des marchés d'actions, il est primordial de respecter l'un des principes clés en matière de placements boursiers : diversifier vos investissements. Disposer d'un portefeuille de 15 à 20 valeurs, diversifié en termes de secteurs d'activité, est une règle d'investissement de base.

En concentrant votre portefeuille, vous prenez en effet le risque spécifique lié à une seule valeur et vous pouvez laisser passer des opportunités. Il est important de garder à l'esprit qu'une bonne diversification est source de baisse du risque de votre portefeuille. Elle permet également de traverser les cycles économiques et renforce la sérénité, point clé pour conserver une partie d'actifs risqués en portefeuille. En investissant sur plusieurs thématiques, vous obtenez une meilleure diversification.


Idée reçue n°2 : "En matière de placements boursiers, il est essentiel de bien conserver ses titres en portefeuille et de ne surtout pas arbitrer". M.V. : être investi et diversifié ne signifie pas pour autant qu'il soit nécessaire de rester immobile. Le marché vit et il faut l'accompagner dans ses mouvements.

On constate que nombre d'investisseurs ressentent des difficultés à vendre et à effectuer des arbitrages au sein de leur portefeuille, et ceci, pour diverses raisons.

Plus le temps et l'énergie passés à analyser une valeur sont longs et plus les investisseurs mettront du temps à accepter de s'être trompés. À cela s'ajoute le fait que lorsque l'on possède une valeur, on a tendance à la surévaluer. Les investisseurs éprouvent également une véritable aversion à la perte car ils ressentent plus de douleur à perdre que de plaisir à gagner. Ils peuvent éprouver des regrets en se disant que la valeur pourrait remonter. C'est pourquoi ils préfèrent ne rien faire par crainte de se tromper et minimiser ainsi leurs regrets futurs en ne changeant rien.

Vendre et arbitrer sont certainement les actes les plus délicats pour les investisseurs. Or, il est souvent préférable de vendre une position, perdante ou en souffrance, de l'arbitrer contre un choix moins mauvais, quitte à se tromper, plutôt que de ne rien faire. Cela peut en effet conduire à de la frustration à terme.


Idée reçue n°3 : "C'est lorsque le marché est au plus haut qu'il est temps de vendre ses actions en portefeuille". M.V. : là-aussi, il s'agit d'une idée reçue et bien ancrée en matière de placements boursiers. Cette attitude renvoie à plusieurs comportements de la part des investisseurs.

Souvent, les investisseurs se réfèrent à un indice boursier pour prendre leurs décisions sur des valeurs. Or, ce comportement est biaisé car ils devraient plutôt examiner le comportement des valeurs elles-mêmes et non pas des indices boursiers. Une valeur peut en effet continuer à monter même si son indice de référence est chahuté.

En outre, beaucoup d'investisseurs prennent la décision de vendre au plus haut pour prendre leurs liquidités, pensant que le marché a suffisamment bien performé. En raisonnant ainsi, ils ont peur de reperdre ce qu'ils avaient gagné. Surtout, en décidant de vendre, ils déstructurent leur portefeuille car ils vendent les meilleures valeurs et gardent celles qui ont le moins bien performé. Le résultat d'une telle attitude est de prendre le risque de ne pas profiter d'une nouvelle hausse et, généralement, ils achèteront plus haut et ne percevront pas leurs dividendes.

Le conseil à suivre ici est de gérer votre portefeuille en mode arbitrage, c'est-à-dire "je vends une valeur pour en racheter une autre". Il est préférable de vous focaliser sur la qualité de votre portefeuille en conservant les sociétés qui offrent du potentiel à long terme au détriment de titres plus faibles.


Idée reçue n°4 : "En Bourse, trouver le bon moment pour investir est toujours un vrai casse-tête". M.V. : dans la pratique, nous privilégions de lisser les investissements à intervalles réguliers. Cette stratégie présente plusieurs avantages : vous épargnez une somme en tenant compte de vos revenus mensuels, vous bénéficiez de points d'entrée plus attractifs si l'environnement des marchés est plus délicat, vous apportez la sérénité nécessaire pour conserver vos positions et enfin, vous évitez de désinvestir dans un environnement volatil.

Nous recommandons de recourir à l'investissement progressif à ceux dont le Profil Client est plutôt défensif car cette technique d'investissement permet de participer à la performance des marchés d'actions sur le long terme.


Idée reçue n°5 : "Je n'ai à ma disposition qu'une seule enveloppe pour investir en actions : le compte titres." M.V. : le Compte d'instruments financiers (CIF) vous permet en effet de loger vos titres français, européens et internationaux. Mais vous avez à votre disposition deux autres enveloppes qui vous permettent d'investir en actions françaises ou plus largement européennes, que ce soit en direct ou par l'intermédiaire de fonds(2) : le Plan d'épargne en actions (PEA) et le PEA PME(3).

À noter que ces deux enveloppes vous offrent la possibilité de bénéficier d'une fiscalité favorable. En l'absence de retrait de votre plan, vous pouvez capitaliser les produits des valeurs inscrites sur le PEA et des fonds provenant de la cession de ces dernières, et ceci, en franchise de toute fiscalité. Qu'il s'agisse des plus-values issues de la vente de parts de fonds ou d'actions, et en principe des dividendes, ils ne sont pas taxés tant qu'ils demeurent dans l'enveloppe et tant que le plafond du PEA n'est pas atteint.

À noter également que vous pouvez effectuer un retrait partiel à partir de 5 ans de détention sans clôturer votre plan et continuer à réaliser de nouveaux versements après ce retrait partiel.

Pour tout savoir sur la fiscalité du PEA et PEA PME pour la comparer avec celle du Compte d'instruments financiers, cliquez ici.
Pour connaître plus en détails la fiscalité du PEA, rendez-vous à la rubrique "En aparté".





• Les investissements réalisés dans des titres boursiers et des Organismes de placement collectif (OPC) sont soumis aux fluctuations du marché et aux risques inhérents aux investissements en valeurs mobilières et aux titres boursiers.
La valeur des investissements et les revenus qu’ils génèrent peuvent enregistrer des hausses comme des baisses et il se peut que vous ne récupériez pas l’intégralité de votre placement. Ces titres boursiers et ces fonds présentent un risque de perte en capital, qui peut être partielle ou totale. Les performances et réalisations du passé ne sont pas indicatives des performances actuelles ou futures.



• Avant de pouvoir investir au sein d'un Compte d'instruments financiers (CIF), d'un PEA et/ou d'un PEA PME, il est nécessaire de renseigner votre Profil Client ainsi que votre Profil de risque et de finance responsable disponibles depuis votre espace personnel sur mabanque.bnpparibas ou sur l'application mobile Mes Comptes.

Si vous souhaitez obtenir des recommandations pour votre choix d'investissement au sein de ces enveloppes, vous devez adhérer au préalable à la Convention de conseil en investissement et remplir le Profil de risque et de finance responsable attaché à votre CIF, votre PEA et/ou PEA PME, disponible depuis votre espace personnel sur mabanque.bnpparibas ou sur l'application mobile Mes Comptes. Ainsi, vous pourrez bénéficier de conseils sur mesure tenant compte notamment de vos projets, de vos horizons d'investissement et de votre appétence au risque.

Vous pourrez retrouver dans la déclaration d'adéquation, qui vous sera remise, notre recommandation formalisant nos conseils d'allocation au sein de votre CIF, votre PEA et/ou PEA PME. Cette proposition formalise le caractère approprié de nos conseils au sein de ces enveloppes avec le niveau de risque défini.

CONTACTEZ VOTRE CONSEILLER.

(1) Source : Thomson Reuters.
(2) Pour les titres en direct : actions de sociétés soumises à l'impôt sur les sociétés ou à un impôt équivalent et ayant leur siège social dans l'Union européenne, en Islande, en Norvège ou au Liechtenstein.
Pour les fonds : actions de sociétés d'investissement à capital variable (Sicav) et parts de Fonds communs de placement (FCP) français et actions ou parts de Sicav et FCP européens coordonnés détenant au moins 75 % d'actions précitées.
(3) PEA PME : Plan d'épargne en actions Petites et Moyennes entreprises-Entreprises de taille intermédiaire.


BNP Paribas, SA au capital de 2.294.954.818 € - Siège social : 16, boulevard des Italiens - 75009 Paris. Immatriculée sous le n°662 042 449 RCS Paris - Identifiant CE FR76 662 042 449 - ORIAS n°07 022 735 www.orias.fr - N° ADEME : FR200182_03KIJL.

Portzamparc, filiale de BNP Paribas SA. Société Anonyme au capital de 5.033.368 €. Immatriculée au RCS Paris sous le n° 399 223 437 - Siège social : 1, boulevard Haussmann - 75009 Paris - Entreprise d'investissement agréée par l’Autorité de contrôle prudentiel et de Résolution (ACPR), 61, rue Taitbout 75436 Paris cedex 09 et contrôlée par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), 17, place de la Bourse - 75082 Paris cedex 02 - Société de courtage en assurance immatriculée à l’ORIAS sous le numéro 07027204 – N° ADEME : FR200182_03KIJL.